Comment l’immobilier fantôme transforme l’image de nos villes

Le spectre de l’immobilier fantôme: Définition et ampleur du phénomène

Parlons d’un sujet qui nous tient à cœur aujourd’hui. L’immobilier fantôme. Ces bâtiments, logements, bureaux vides qui hantent nos villes, sans signe de vie. Clairement, le phénomène prend une ampleur inquiétante. Selon une étude de l’Institute For Policy Studies, près de 1,5 million de logements sont restés inoccupés aux Etats-Unis en 2018. Un chiffre assez effrayant si l’on retient que la crise du logement frappe durement nos citoyens.

Les conséquences de l’immobilier fantôme sur le paysage urbain

Parlons à présent de comment cet état de fait influe l’aspect de nos villes. En réalité, l’immobilier fantôme transforme l’image de nos villes en véritables coquilles vides. Les fenêtres éteintes, les devantures closes, ne font qu’accentuer un sentiment de dégradation urbaine, de quartiers abandonnés. Cela contraste fortement avec l’image vibrante, vivante, que nous attendons de nos villes. Par ailleurs, ce sont autant de possibilités pour l’art urbain, les squats et la délinquance de prospérer.

L’impact de l’immobilier fantôme sur la viabilité et la cohésion sociale des villes

Il ne faut pas non plus négliger l’impact sociale de cette situation. En somme les logements vacants exacerbent des problèmes déjà existants. On fait face à une crise du logement qui dépasse les capacités des pouvoirs publics. Pendant ce temps, des milliers de citoyens peinent à se loger. L’immobilier fantôme nous rappelle donc dans d’amères circonstances que l’espace est mal réparti, que le marché de l’immobilier, à force de spéculation, perd parfois de vue sa fonction principale: loger des individus.

Pour nous, la cause est évidente: une réforme du marché immobilier est indispensable. Une taxation des propriétaires d’immobilier fantôme s’avère nécessaire. Il faut également favoriser la rénovation et la location de ces espaces vacants.

Pour finir, rappelons que les villes sont des lieux de vie avant tout. Elles doivent offrir un abri à tous ses citoyens. Face à l’immobilier fantôme et à l’incontestable crise du logement, des actions concrètes et rapides doivent être prises pour redonner vie à ces bâtiments vides et aux quartiers qu’ils hantent.